Bitch Slap

Publié le par Deathstars62

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Synopsis: Bitch Slap nous replonge dans l’univers des Série B dans un style proche de Pulp Fiction avec son lot de Bimbo, de voitures, de flingues et d’action. L’histoire est celle de trois vilaines filles (une strip-teaseuse, une tueuse junkie en fuite et une femme d’influence dans le monde des affaires) qui se retrouvent dans le désert à la recherche d’un butin qu’elles vont tenter d’extorquer à un grand ponte de la pègre particulièrement impitoyable.

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Critique : Dès les premières images du générique, l'amour que porte le réalisateur au cinéma d'exploitation devient évident. Et il se borne ainsi à proposer un pur film d'action décervelé avec des actrices en décolletés provocants, des explosions et de la violence. C'est bien là tout ce qu'on retient du métrage. Il peut être, bien sûr, très sympa d'aligner les clins d'oeil au genre, mais il ne faut oublier que l'on est là avant tout pour raconter une histoire. Le scénario balance entre flash-backs et situations dans le présent, dans un grand n'importe quoi nauséeux. Il est quasi impossible de comprendre quoi que ce soit, puisque les retours dans le temps se font à reculons. Par contre, ces fameuses scènes dans le passé sont réalisés à la Sin City, avec des décors en CGIs et un grain qui rappelle des cases de bande dessinée. Cela donne au film un style très réussi, d'autant plus que la réalisation reste très efficace pour le genre. Sans oublier une bande son géniale, l'une des meilleures de ces dernières années, avec notamment AM Conspiracy et Blue Stahli venant flatter nos délicates oreilles. Nos yeux ne sont pas en reste, puisque les trois actrices principales sont ultra-sexys, Rick Jacobson s'amusant à les filmer dans des poses suggestives.

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Et bien entendu, le saphisme est de mise dans un tel film, avec de nombreuses scènes d'amour et de sous-entendus homosexuels. On retiendra à ce titre une scène hilarante dans un couvent avec les caméos de Lucy Lawless et Renée O'Connor en bonnes soeurs (les deux héroïnes de la série Xena). Rejointes par Michael Hurst en salaud fini, et Kevin Sorbo en agent secret stylé (pour ceux qui ne les connaissent pas, ce sont les deux héros de la série Hercule). Ces apparitions sont dues au fait que le réalisateur du film a également mis en scène des épisodes des deux séries crées par Sam Raimi. Le reste du casting est loin d'être aussi bon, puisque quasiment tous les acteurs jouent comme des cochons, à l'exception notable de nos deux actrices principales : la fantasmatique Julia Voth (elle a d'ailleurs inspiré le personnage de Jill Valentine dans le jeu Resident Evil) et l'excellente Erin Cummings (vue dans la série Spartacus). Quant à leur compère, la cinglée Camero, elle est jouée par America Olivo, déjà aperçue dans le remake de Vendredi 13 et dans Transformers 2. Et force est de constater que la demoiselle aurait mieux fait de rester dans de petits rôles de ce genre, car j'ai rarement vu une actrice aussi mauvaise dans un film.

Pour le reste, si l'on occulte le scénario anémique, et les scènes de combats interminables (les prises de bec entre Camero et Hel sont aussi longues qu'ennuyeuses), le film propose quelques moments sympathiques, comme l'apparition du couple de tueurs, un punk armé jusqu'aux dents et une asiatique ingénue adepte du yoyo tranchant. Toutefois, on se plaira tout au plus à se rincer l'oeil devant les sublimes actrices, et à sourire devant le ridicule de certaines scènes. Car le film a beau ne pas se prendre au sérieux et assumer pleinement son statut d'hommage au cinéma d'exploitation, il n'en reste pas moins un film d'action sexy mal rythmé et assez faible dans son contenu. Regardable mais dispensable.

 

Publié dans Action

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