Le Pacte du Sang
Synopsis : Alors que la fête étudiante du lycée Spenser bat son plein, Caleb et ses trois amis ont d'autres loisirs. Descendants des familles qui fondèrent la ville à l'époque des sorcières de Salem, ils expérimentent les pouvoirs magiques dont ils ont hérité en secret. Lorsque, au petit matin, on découvre le corps d'un étudiant ayant succombé à ce qui semble être une overdose, Caleb et ses comparses sont immédiatement soupçonnés d'y être pour quelque chose. L'affaire empoisonne le climat de l'école et Sarah Wenham, une nouvelle venue issue d'une famille beaucoup moins riche que celles de ses camarades, a encore plus de mal à s'intégrer. Elle a en outre l'impression constante que quelqu'un ou quelque chose l'espionne.
Plus que jamais, Caleb et ses amis doivent être sur leurs gardes et protéger le secret ancestral qui les lie. Tous savent que chaque utilisation de leurs fascinants pouvoirs les fait vieillir prématurément. L'arrivée d'un nouveau, Chase Collins, va tout remettre en cause. Lui aussi semble avoir un lien mystérieux avec le pacte surnaturel. Dans quelques jours, Caleb aura dix-huit ans et ses pouvoirs seront à leur maximum. Face à la menace qui rôde, face aux secrets d'un pouvoir qui dépasse tout, il va devoir faire des choix dont il ne sortira de toute façon pas indemne
Critique : Renny Harlin est vraiment capable du meilleur : en témoignent les très sympathiques Peur Bleue et Profession Profiler. Il est aussi capable de nous sortir des bouses immondes, comme Prison ou 12 Rounds. C'est donc avec méfiance que je me suis procuré ce Pacte du Sang malgré de mauvaises critiques. Malheureusement, le film est bel et bien mauvais. Difficile pourtant de choisir entre navet ou nanar. En effet, si le film est rempli de clichés, d'acteurs têtes-à-claques ou d'effets spéciaux risibles, quelques éléments amusent. On pense parfois aux film de David DeCoteau (Leeches!), réalisateur spécialisé dans les films d'horreur pour homosexuels...
Car
Harlin nous filme ici un quatuor de jeunes hommes séduisants,
n'hésitant pas à nous cadrer leurs fesses ou leurs abdos
comme dans le pire des pornos gays. Le scénario fait bien sûr
penser à Harry Potter, mais il cite également
Urban Legend 3 ou des ghosts stories comme The Eye.
Las, les dialogues sont tout simplement abrutissants et l'histoire ne
décolle jamais. On se demande parfois si le réalisateur
ne nous prend pas pour des cons, comme lorsqu'il essaye de surprendre
tout le monde avec l'identité du bad guy alors que tous les
indices le désignent dès le début du film. Et ça
ne s'arrête pas là, car le film est classé "tous publics", les scènes d'horreur n'effrayent donc personne ! Pas une goutte de sang à l'horizon non plus. Difficile de faire, dans ces conditions, un film fantastico-horrifique réussi.
Le pire est atteint lorsque l'on se retrouve face à des scènes dignes d'un épisode de Dawson (le baiser dans la voiture) ou carrément sans intérêt (le passage chez Nicky's). Et l'inévitable scène de la jolie blonde sous la douche ne nous ai même pas épargnée ! Enfin, l'affrontement final est d'une nullité absolue, avec deux jeunes éphèbes qui s'envoient des boules d'énergie transparentes et font des sauts tellement mal réalisés qu'on devine les câbles à chaque mouvement. Côté casting, on est face à du 100% sexy et du 0% talentueux : Steven Strait, (10 000 BC), Taylor Kitsch (X-Men Origins : Wolverine), et Jessica Lucas (Cloverfield). Seule la sublissime Laura Ramsey (Les Ruines) apporte un peu d'intérêt au métrage le plus raté que j'ai vu depuis longtemps.
