Le Règne du Feu

Publié le par Deathstars62

Synopsis: Lorsqu'en 2008, à Londres, un dragon enfoui est libéré à la suite de travaux souterrains, le jeune Quinn est le premier à le découvrir. Vingt ans plus tard, les dragons règnent en maîtres sur une planète en ruine où chaque humain n'est pour eux qu'un mets de choix. A la tête d'une petite communauté retranchée, Quinn tente de survivre. Coupé du monde depuis des années, c'est avec méfiance que Quinn voit arriver Van Zan, un militaire américain. L'homme, accompagné de la belle Alex et d'une escouade d'élite, prétend connaître le moyen de se débarrasser définitivement des dragons. S'agit-il d'un piège ou d'une chance ?

Critique : Réalisateur du navet Elektra, Rob Bowman avait déjà déclenché les foudres des critiques en 2002 avec son blockbuster estival. Pas de chance pour ce réalisateur plus que capable, qui hérite de scripts simplistes mais qui parvient néanmoins à mettre en boite avec suffisamment de talent des films destinés au plantage. C'est le cas de son Règne du Feu, actionner fantastique mettant en scène des dragons qui vont annihiler la race humaine. Le gros problème du film reste le scénario, sans surprises, mauvais comme pas deux, tellement linéaire qu'il en devient risible. Autre problème de taille, les créatures en question. Si les effets spéciaux sont de toute beauté, et que leur design s'avère très inspiré, les dragons voient leurs apparitions réduites à environ dix bonnes minutes sur près de 1h40 ! La pauvreté des scènes d'action est alors évidente, malgré un climax assez réussi, où un soldat s'empare d'une hache pour terrasser la bête tel un chevalier de conte d'enfants. Quant aux quelques décors, ils offrent le strict minimum, comme la forteresse où vivent reclus les hommes, pas loin de ressembler à celle de Beowulf (ceux qui ont vu le film savent que c'est loin d'être un compliment).

Le pire étant celui du combat final, un Londres dévasté assez peu crédible. Un constat général très mauvais donc, à peine rehaussé par deux bons points. Premièrement, la réalisation, efficace et spectaculaire, le film regorgeant de plans dantesques, comme l'attaque du château par le dragon mâle. Ensuite le casting. Christian Bale (The Dark Knight, Le Prestige) était déjà destiné à ses grands rôles actuels, en campant avec ardeur un héros noble et charismatique. Izabella Scorupco (Goldeneye, L'Exorciste : Au Commencement) prouve une fois de plus qu'elle reste l'une des actrices les plus sous-estimées de ces dernières années. On reconnaît aussi Gérard Butler (300, Ultimate Game) dans un petit rôle. La bonne surprise vient d'un Matthew McConaughey méconnaissable, dans le rôle d'un exterminateur de dragons dont la rage et la vigueur font plaisir à voir. Cela ne sauve malheureusement pas le film qui se révèle au final peu trépidant, même s'il vaut le coup d'être vu au moins une fois.




Publié dans Fantastique

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W
c'est un tres beau navet...
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