Doom

Publié le par Deathstars62

United International Pictures (UIP)

Synopsis : En 2045, sur la planète Mars, dans un complexe scientifique hautement protégé, une série d'expériences secrètes tourne à la catastrophe. Tous les occupants de la base se transforment alors en zombies. Un commando est envoyé pour sécuriser les lieux. L'un des soldats, Reaper, y voit une opportunité de retrouver sa soeur, scientifique à bord. Bientôt, les militaires sont attaqués par les monstres et sont décimés. Reaper devra combattre de terrifiantes créatures et survivre à bord de l'Union Aerospace Corporation.

Critique : Comment adapter au cinéma le FPS le plus important de l'histoire du jeu-vidéo ? En faisant un film bourrin mélangeant SF, action et horreur ! Pourquoi pas, après tout. Mais quand on voit qui est aux commandes, on commence à craindre le pire : Andrzej Bartkowiak, responsable de navets tels que En Sursis ou Roméo Doit Mourir. Le résultat confirme ce à quoi je m'attendais : Doom est un film d'action parfois aussi jouissif que peut l'être le jeu, sans pour autant transcender le genre. On frise malheureusement le ridicule sur certains plans (quelques répliques, les soldats caricaturaux) et le syndrome du "film de couloirs" est bien là. Quelques éléments rehaussent toutefois le niveau de cette production, qui se regarde sans ennui mais qui ne restera hélas pas dans les annales.


Les monstres tout d'abord. Barktowiak peut se targuer d'avoir présenté des créatures agressives, fidèles au jeu, et parfois même flippantes (les yeux dans les égouts).
De plus, s'il joue parfois un peu trop avec les fake scares, le film reste globalement généreux en matière d'ambiance angoissante, avec des décors futuristes très réussis. Même si l'histoire se déroule en grande partie dans des endroits très sombres, l'action reste toujours compréhensible grâce à une réalisation efficace à défaut d'être visionnaire. Et le casting est assez bon : Karl Urban (Pathfinder, Le Seigneur des Anneaux), Rosamund Pike (Meurs Un Autre Jour) et The Rock (Le Roi Scorpion). Enfin, véritable plaisir coupable pour geeks, la fameuse séquence en FPS est quand même assez sympa (le combat contre le monstre cul-de-jattes). Doom est ainsi une adaptation assez fidèle et divertissante. Rien de plus, rien de moins.


La jouissive séquence en FPS.



Publié dans Science-Fiction

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