Underworld
Synopsis : Depuis des centaines d'années, à l'insu du regard des humains, se joue un conflit sans merci entre deux races immortelles et légendaires : les Lycans (loups-garous) et les Vampires. Dans ce conflit ancestral qui perdure encore de nos jours, Selene, une guerrière vampire impitoyable avec ses ennemis, appartenant à la caste des Agents de la Mort, découvre qu'une colonie de loups-garous vivant dans les bas-fonds de la cité s'intéressent de fort près à un humain nommé Mickael Corvin. Un nouveau tournant dans la guerre que mènent les deux espèces depuis plus d'un millénaire va avoir lieu.
Critique : Des vampires et des loups-garous qui se battent ? Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. Underworld tente de se démarquer des autres bandes fantastiques avec une approche différente des deux mythes. Les lycanthropes étaient autrefois les serviteurs des suceurs de sang et les protégeaient le jour, lorsqu'ils étaient le plus vulnérable. Après une querelle, les deux camps deviennent donc ennemis. Si la caractérisation des lycans est originale (traqués, reclus dans des souterrains), les vampires reçoivent le même traitement que dans La Reine des Damnés et cie. (des aristocrates qui sirotent du sang dans des coupes en cristal). Heureusement que les scènes dans le manoir des vampires sont rares...
Niveau casting, seule Kate Beckinsale (oui je l'adore ! et alors ?) tire son épingle du jeu, le fade Scott Speedman se contentant de grimacer occasionnellement. La réalisation de Wiseman (Die Hard 4) ne fait pas vraiment d'étincelles. La première fusillade du film, toute en ralenti, est molle et sans saveur. Les effets spéciaux restent quant à eux réussis, notamment pour les transformations des lycans qui montrent toute la bestialité des créatures.
Un film bon, sans plus, complètement envolé par sa suite, Underworld : Evolution.