Saw 3
Synopsis : Le Tueur au puzzle a disparu. Avec sa nouvelle apprentie Amanda, celui qui tire les ficelles des jeux cruels et complexes qui ont terrifié une communauté et dérouté la police a échappé à la capture. Pendant que la police se démène pour tenter de remettre la main sur lui, ce génie machiavélique a décidé de reprendre son jeu terrifiant avec l'aide d'Amanda. Le docteur Lynn Denlon et Jeff ne le savent pas encore, mais ils sont les nouveaux pions de la partie qui va commencer...
Critique : Saw 3 est, tout comme l'opus précédent, loin d'égaler le 1er qui restera toujours, à mon humble avis, le meilleur de la saga. Néanmoins, cet épisode surpasse Saw 2 (et même le 1er) en matière de violence, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 18 ans ! Certes, Saw 3 est gore et déviant, mais il ne méritait tout de même pas un tel "jugement". Un petit "moins de 16 ans" aurait largement suffi. Le film a quand même connu le succès, et les suites continuent de pourrir nos écrans à chaque Halloween. Reste que cette deuxième séquelle est la meilleure de toutes. Explication.
Les créateurs ont eu la bonne idée de réduire le nombre de personnages, les rendant moins têtes à claques (quoique Angus MacFayden reste parfois frustrant) et donc plus attachants (mention spéciale à Lynn). Jeff va rencontrer sur son chemin les personnes responsables de la mort de son fils et de la ridicule peine dont a écopé le chauffard qui l'a renversé. La notion de pardon que Jeff doit affronter tout au long de ses épreuves est intéressante et bien exploitée grâce aux pièges, instruments de la punition de Jigsaw, pouvant être stoppés par l'intervention du personnage, et donc par son pardon. De plus, la relation paternelle entre John et Amanda prend ici toute son ampleur, jusqu'à ce qu'elle explose littéralement dans un final teinté de vengeance saisissant et inattendu.
Saw 3 est un bon film d'horreur, au twist final bouleversant et à la violence explicite, à voir si vous avez aimé le 1er. Reste à vous farcir Saw 2 pour comprendre le 3. J'ai déjà dit ce que j'en pensais, mais je dois bien être l'un des seuls à le trouver moyen, et non complètement nul. Vivre ou mourir, à vous de choisir.